366/108 - Aujourd'hui, comment je pense à demain...

A demain, stricto sensu, comme à une journée difficile qui démarre par un rendez-vous à 9h30 avec le nouveau directeur de pôle que j'ai interpellé pour échanger, avec lui, sur deux trois points, consécutivement à la démission de C. car je m'interroge sur mon type de management, n'est-il pas trop ambitieux pour une équipe telle que la mienne ? Je pars du principe que c'est en éveillant leur curiosité, en les amenant à s'interroger sur leurs propres pratiques que nous parviendrons à rester dans une dynamique créative et de précurseurs. Oui mais voilà... cette équipe bouge sans cesse ce qui la fragilise... Alors quid ?

Ensuite, quand je pense à un demain un peu plus lointain, j'ai bien du mal à savoir ce qu'il sera. Mon optimisme naturel me pousse à penser qu'il sera heureux, mais parfois, je flippe...

J'ai à présent l'intime conviction que ma vie se séparera, tôt ou tard, et de celle de M.Parfait, et de celle de l'HAGJ. Après l'ex-amoureux et la passion dévastatrice qui nous a emportés, j'avais sans doute besoin de cette histoire longue, complexe mais terriblement forte sans jamais être de l'ordre du passionnel, histoire qui m'aura aussi prouvé que oui, je sais tenir sur la durée, même si mes exigences fragilisent l'histoire car elles sont, justement, inhérentes à la durée...

Quant à mon avenir professionnel, je ne suis pas inquiète, je crois qu'il sera différent, mais restera épanouissant.

Alors, carpe diem...

[et lorsque des jours moins beaux fleuriront, genre du 6 au 16 novembre prochains, je reviendrai lire les mots de l'optimiste que je suis ce soir...]