Inauguration de catégorie... ;-) Y'avait loongtemps, tiens...
Entre deux, je glisse ma main dans mon sac à main, prends mon mp3, ma feuille et répète tout haut, en m'enregistrant, le monolog
ue de l'oral... Je crois que MParfait va finir par craquer et connaître mon texte par coeur.
Entre deux, je tente de dompter le nouveau logiciel comptable (sic, il a fêté ses vingt ans l'année dernière)... et j'ai passé la journée à saisir un mois de trésorerie... Yes !
Entre deux, je fouille partout pour tenter de retrouver les textes d'entraînement à l'écrit que nous a donnés la formatrice... Je crains qu'ils n'aient été victimes de ma manie du classement vertical quand mon bureau dégorge...
Entre deux, j'échange deux/trois bêtises sur msn avec une Dinde ou l'Ananas... et ça m'détend.
Entre deux, je reprends le temps de flâner sur quelque blog. Oui, Quidam, ton tour vient... mais vu la longueur et la complexité habituelle de tes posts, je le garde pour la fin ;-)
Entre deux, je passe une soirée délicieuse avec mon ex-colloc et son amoureuse et j'aime ça.
Entre deux, je vais au cinoche, à la nouvelle séance de 19h30, et je me laisse totalement embarquer par l'histoire. Je pouffe et suis émue. J'adore Karin Viard... Bruel est toujours aussi craquant, je ne sais qui joue l'avocat mais ce mec a un charme fou (pas encore à détrôner Jacques Gamblin, mais pas loin...) et je merdre Télérama qui a descendu le film en flèche. Oui, j'aime Danielle Thomson... J'ai aimé "la Bûche", j'ai aimé "Fauteuil d'orchestre", et j'ai adoré "Le code a changé". Quant à "décalage horaire", euh, je l'ai vu, mais je l'ai oublié. Sans commentaire, merci !
Entre deux, je ne peux plus voir Dany Boon sans penser à Biloute ! C'est mâââââlin ! Mais ce mec est drôlement attendrissant...
Entre deux, j'avance dans la rencontre de mes nouveaux collègues... Peu à peu le "tu" prend le pas sur le "vous", les prénoms sur le "monsieur ou madame". Bon, il n'y en a vraiment qu'UN que je ne peux pas supporter, c'est le nouveau Boss... mais aussi, quelle idée, de m'avoir forcée, dès le premier jour, à l'embrasser pour lui dire bonjour. Pouahhh ! Je DE-TES-TE les bises obligatoires. Pouah Pouah Pouah et triple pouah !
Entre deux, on rigole de plus en plus avec celui qui a pris le dossier RH. Au cours d'une discussion sans intérêt, nous nous sommes rendus compte que nous avions le même âge, la même formation, le même parcours, les mêmes interrogations sur notre avenir et des envies de reconversion proches, que nos conjoints faisaient le même métier, et ce matin, tout heureux... il m'accueille d'un "tu sais, ça continue..." Et il m'annonce que nous n'avons que quatorze jours d'écart...
Entre deux, mon fiston récupère de sa semaine maudite... et ma mère m'annonce qu'elle n'arrive pas à le rassasier ! Argh... il rentre demain soir, va falloir faire des courses !
Entre deux, je croise un vieux copain de mes années de défense juridique dans le couloir du ciné... Quel bonheur de se retrouver même si on ne s'était pas totalement perdus puisqu'on s'envoie des mails quelques fois par an, quelle chaleur ces retrouvailles. Si sa séance n'avait pas commencé quelques minutes après, nous serions allés prendre un pot. Shit !
Entre deux, je glisse des peaux de bananes dans un courrier adressé à la RRH... et je prépare mon entretien de jeudi avec l'avocat... gniark gniark gniark...
Entre deux, et après moult tergiversations, je finis par me décider à laisser tomber Poitiers au profit du Sud Ouest.
Entre deux, j'écris une lettre à Sarkoleon qui ne me répond pas, mais hasard ou coïncidence, un mois plus tard, un rescrit est publié et traite du point que j'ai soulevé... Besoin d'étudier encore le texte, mais il se pourrait bien qu'il avalise ma demande.
Entre deux, je monte mon dossier CIF et je vais faire un truc que je n'aurais jamais osé faire avant : appeler une "copine" qui siège à la commission et lui demander de défendre mon dossier.
Entre deux, Vendredi, j'assiste à mon premier colloque "comment penser l'hébergement de demain pour les personnes âgées". Je n'en reviens pas d'avoir osé décommander le CaC et lui demander de reporter son intervention pour cause d'indisponibilité. Avant, je n'aurais jamais osé.
Entre deux vies... entre deux espaces... Plus tout à fait là, et pas encore tout à fait ailleurs... Je m'habitue, peu à peu, à l'idée que bientôt, je pointerai au Pôle Emploi... et l'idée ne m'angoisse pas. Et pourtant, je crains le moment où je rangerai mes affaires personnelles et rendrai mes clés. Oui, une sourde angoisse m'étreint, à cette pensée.
C'est curieux de me retrouver, ainsi, au carrefour de deux mondes qui n'ont rien, ou pas grand chose à voir et de faire avec. Ce soir, je ne doute pas. Mais parfois, le doute me ronge et j'ai envie de tout laisser tomber...
Drôle de sensation, à certains moments... Je n'avais jamais ressenti un sentiment pareil.
Précipice.
Sautera ?
Parachute ?
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