Le calme après la tempête...
Il est un peu à l'abandon ce blog, depuis une semaine... En même temps, j'avais besoin de reprendre quelques forces, de me laisser porter par le temps... J'ai repris le chemin des livres d'ailleurs... qu'est-ce que le dernier peut m'emmerder... et comme je ne suis pas Drine, je n'irai sans doute pas au bout.
La semaine dernière fut light au niveau des horaires. Quel bonheur d'être à la maison au plus tard à 18h15 tous les soirs ; en y réfléchissant bien, il doit bien y avoir une bonne quinzaine d'années que ça n'avait pas dû m'arriver de sortir aussi tôt, une semaine complète.
J'ai levé le pied, renoué avec les bains-bougiesbains-bougies, pas répondu aux mails dont certains sont pourtant en souffrance depuis belle lurette. Pas envie de faire d'efforts... profiter de la pause qui s'offre et ne pas la parasiter avec des obligations, même si elles sont agréables mais m'obligeraient à rester devant un écran, ce que j'ai un peu tendance à fuir peu ces temps-ci.
Et puis hier soir, après s'être cassés le nez deux fois, ce moment sympa partagé, ce vin qui embrouille la mémoire [Grand Torino], ces rôles de parent qu'on dissèque, ces discussions qui permettent de relativiser, cette absence de grimaces qui surprend et fait rire. Et puis cette lèvre inférieure, toujours aussi émouvante, attirante... douce... (rayer les mentions inutiles)
Me lever ce matin a été excessivement difficile ; onze heures et toujours pas l'impression d'être réveillée. Être là tout en n'y étant plus vraiment. Le DA vient de m'appeler... on entame la négo jeudi après midi (pitain, après demain !!!), il vient avec la RRH... Je serai ferme sur les prix et ravie qu'il soit là puisqu'il s'était engagé, lui, à me rembourser la plus-value sur la vente de mes parts pour que je reste après le 31.12.2007, plus-value que par ailleurs, je ne paierai peut être pas suite à ma lettre à l'omniprésident, ou au hasard je ne sais, mais dans le doute... on va dire que c'est ma lettre pour que ce rescrit corresponde aussi bien à ma demande.
Pas pour autant que je mènerai une vie de princesse en pointant : cet argent sur lequel je lorgne me permettrait simplement d'envisager plus sereinement le CIF et de financer ce que le FONGECIF ne prendra pas en charge, puisqu'il paraît que mon CIF, en l'état, pomperait 20 % du budget mensuel de financement, alors qu'ils ont en moyenne 60/70 dossiers par mois.
La semaine dernière, on m'a parlé du recrutement d'un directeur adjoint dans un établissement au nord du département. Après une petite introspection (et une longue inspiration) j'ai répondu que ce n'était pas possible tout de suite, que j'avais vraiment besoin de faire une coupure de quelques mois pour me ressourcer, me reposer, m'occuper de moi... faire une transition. J'ai bien senti que ma décision surprenait ; j'ai tenté d'expliquer... je crois que je n'ai pas convaincu, pas plus que je n'ai pas convaincu MParfait avec mes arguments qui pourtant me paraissent tellement légitimes. Tant pis , je maintiens, j'ai trop vécu dans l'espoir de faire une pause pour embrayer tout de suite sur autre chose, et de toutes façons, je sais que physiquement, je ne tiendrais pas sans cette pause : trop de choses à digérer, et à régler !
Oui, besoin de faire une pause, une pause dans le quotidien aussi.
Samedi, effeuiller les catalogues des agences de voyage... Canaries ? Andalousie ? Crète ? Athènes ? Sicile ? Le désert tunisien ? Faire un parallèle, depuis, avec les promos des sites en ligne et se dire qu'il est urgent de ne pas se presser,pour profiter du meilleur tarif. Rayer vite fait les Canaries des destinations possibles puisque Guignol (le directeur d'ici) a annoncé hier qu'il partait en même temps que moi et qu'il envisageait les Canaries... Ahem ! Inenvisageable ça, de mon côté, de risquer de le croiser. J'ai déjà du mal à le supporter ici !
Et puis penser à ces week end qui s'annoncent et s'enchaînent jusqu'à fin mai... La ronde commence par un dîner, samedi soir à la maison, avec les copains de mes dix huit ans... Nous serons dix, ambiance et éclats de rire assurés. Les premiers mariés ont des enfants en âge de les faire grands parents... ça fait un choc, quand même !
Bref, la vie qui s'enroule et se déroule, comme ça, presque sereinement... et accepter, parfois, de n'en être que spectatrice...
En même temps, quand on me connaît un peu, est-ce que ça peut durer ?
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F5%2F7%2F57404.jpg)