Tordons le cou à Valentin !
Je ne sais pas si vous vous souvenez, c'était là. J'ai eu envie de réitérer, mais ces mots seront entièrement dédiés à cette Dernière Histoire, comme pour l'enterrer en beauté... y penser une dernière fois.
Des choses que j'aimais, et qui me manquent
Son appel alors que je roulais vers Bx pour m'annoncer qu'il venait de partir de chez lui et roulait, comme moi, vers notre nid douillet. Nous savions que nous n'allions être qu'à Nous pendant une semaine...
Ses yeux qui jubilaient lorsque ses surprises marchaient et des surprises, j'en ai eues !!!
La tendresse de ses bras lorsque je me précipitais dedans pour l'en remercier.
Son parfum...
Lorsque je posais ma tête sur son épaule, sa main aplatissant mes cheveux pour qu'ils ne lui chatouillent pas la joue.
Sa main, ferme, dans mes cheveux.
Sa voix, si belle.
Ses sms coquins...
Sa main, douce, sur mon visage.
Son allure, sa classe, sa prestance...
Sa façon de me serrer fort dans ses bras en me disant, d'un air désespéré, je t'aime tu sais...
Ses baisers, tendres, doux, et tellement en accord avec les miens.
Son sourire niais lorsqu'il me regardait m'endormir en me caressant le nez ;
Oui, je me caresse le nez et /ou les cheveux pour m'endormir. C'est le
seul homme de ma vie qui l'ait remarqué, et qui m'ait caressé le nez, dès notre deuxième nuit...
Nos orgasmes
Cette façon si tendre de me regarder, de nouer ses bras autour de mon cou avec ce sourire si doux lorsque nous faisions l'amour pour la première fois, à chacune de nos retrouvailles et qui exprimaient si bien comme je lui avais manqué.
L'intonation et l'éclat de rire qui accompagnaient ce "salope", estocade murmurée entre ses dents et précédent un éclat de rire alors qu'un argument imparable me donnait le dernier mot d'une discussion animée.
Ses mails, longs ou courts, mais toujours très tendres et très amoureux...
Ma main jouant avec les quelques poils de son torse alors que nous devisions... ma tête toujours dans le creux de son épaule.
Ma tête sur son ventre, si doux, sa main alors dans mes cheveux.
Ma langue sur son gland, et bien plus encore (ça, c'est juste pour
reprendre LE passage qui avait soulevé les foules sur le post en
référence... et toc !).
Mon index et mon pouce jouant avec sa moustache alors que nous racontions des bêtises, tendrement allongés. C'est un fait acquis et indiscutable : les mecs à moustache me font littéralement craquer, et c'est mal barré puisqu'il y en a de moins en moins... Va comprendre, Charles !
Sa peau si douce... si délicatement veloutée...
Quand nous parlions musique et nous les échangions sur msn... pour les écouter en même temps en souriant...
Sa façon si particulière de faire entrer sa chemise dans son pantalon, puis de me regarder en souriant... avant de la faire blouser dans le reflet du miroir.
La façon dont il croyait en moi, et ses encouragements avant chaque épreuve.
Son sourire et ses bras ouverts, lorsque j'ai rapporté mon 18 à l'oral et mon 17 à l'écrit.
Me blottir contre Lui dans un cinéma, planqués sous nos manteaux...
Nos p'tits déj en écoutant Inter et en nous chamaillant, moi avec mes arguments de gaucho exacerbés, et lui, de réac', rien que pour rester dans nos rôles respectifs, et nous marrer.
Nos yeux qui se dévoraient dans un resto.
Lorsque nous marchions dans la rue et que son bras entourait mes épaules.
Sa bouche, charnue et douce à souhaits
Son inquiétude, lorsque Grégoire s'est blessé à l'épaule.
Sa connaissance des bons endroits, dans les villes où il m'a emmenée.
Sa façon de murmurer "je t'aime mon amûûûr" dans mon oreille
Le thé brûlant qui m'attendait lorsque je rentrais des cours s'il était déjà arrivé.
Lui préparer un thé en rentrant des cours et attendre son retour.
Nos escapades parisiennes, ou ailleurs...
Parler de Tatie Alice avec Lui, le seul qui sait
Le regarder dormir, paisible, abandonné...
Lui dire 'je t'aime" dans un souffle. Pitain, j'avais oublié comme c'est bon de les dire, ces trois mots...
Nos projets, nos mille projets, oui, qui me manquent tant et obscurcissent mon avenir.
Des choses que je n'aimais pas, et qui me manqueront pas
Sa suffisance, par moment
Son absence d'objectivité
Sa femme
Sa façon de se moquer de mon côté bobo
Ses imprécisions (ou arrangements avec les faits), insupportables pour quelqu'un qui a la mémoire exacerbée...
Qu'il vote à droite
Ses crises dès lors que je partais dîner ou prendre un port avec l'Ananas, pour ne pas le citer...
Le fait qu'il mélangeait toutes mes copines, c'était d'un chiant !
Ses ronflements lors de notre dernière nuit passée ensemble
Son Iphone
Ses mensonges abracadabrantesques débités à sa femme pour me rejoindre
Son absence de culpabilité
Le premier polar lu de ma vie, à sa demande, et traumatisant.
Qu'il n'ait pas un joli cul rebondi (même s'il restait foutrement bien gaulé pour son âge !)
Son statut de militaire
Ses lunettes (que je ne sais plus où je les ai mises, même... ahem...)
Qu'il ne puisse s'empêcher de charmer la moindre femme qui passait par là, surtout à la fin, en y réfléchissant bien...
Et son côté anguille... finalement, en étant tout à fait objective.
Et quand l'objectivité revient, c'est qu'on commence à guérir peut être ? nan, mais parce que là, oui, ce serait bien de guérir... et Viiiiite !!!
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