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Sous les apparences,
1 novembre 2012

Black All Saints' Day...

L'an dernier, au matin de ce putain de jour de Toussaint, lorsque le téléphone avait sonné, ma première réaction avait été de me dire "ah, ça, c'est Papa..." et lorsque j'avais décroché, bien évidemment que ce n'était pas lui, et que ce ne serait plus jamais lui qui me souhaiterait mon anniversaire le premier, plus jamais...

Ca m'avait foutu la journée en l'air, et peut-être même la semaine... Ma marraine, auteur du coup de fil, sans doute traumatisée par l'expérience m'a bien appelée aujourd'hui, mais en toute fin de matinée, pour être sûre de ne pas être la première :(

Mais ça n'a servi à rien car ce matin, je me suis réveillée en sursaut d'un cauchemar où je massais le ventre de mon père. Quel rêve bizarre. Je me mariais (sic) et je n'avais pas eu le temps de préparer quoi que ce soit, débordée par le boulot. Je n'étais même pas sûre que quiconque serait là car j'avais envoyé une quinzaine de faire-part, mais n'avait eu aucun contact avec personne, et à la veille du mariage, je me retrouvais à commander le gâteau, une espèce d'énorme "choucroute" ressemblant à s'y méprendre à un gâteau à la guimauve. Or, en sortant du magasin, quelle surprise, je découvrais mes parents, les deux, assis tranquillement sur un banc de la galerie commerciale à me regarder m'agiter. Stupéfaite, j'allais vers mon père et lui demandais ce qu'il faisait là, comment il avait fait pour venir et sa réponse, laconique, "je suis venu pour l'occasion". Alors que folle de joie je lui demandais cependant s'il souffrait, celui-ci me répondit "pas trop"... et tout en pleurant de joie et de tristesse, je me suis mise à lui masser le ventre... et violemment je me suis réveillée.

Effondrée, évidemment que je me suis réveillée littéralement effondrée... C'est la deuxième fois depuis qu'il est mort que je rêve de lui, et les deux fois pour le faire revivre...

Ce songe d'une nuit d'automne, ajouté à l'absence de ma mère qui préférait aller courir les cimetières plutôt que de venir m'embrasser le jour de mon anniversaire (note pour l'an prochain, si je suis morte, ma mère se souciera de moi alors que vivante je ne semble pas l'intéresser... Réconfortant, non ?), ajouté à l'absence de l'HAGJ qui avait mieux à faire avec des amis que de prendre 1/2 heure pour venir m'embrasser le jour de mes 46 ans, ajouté à la couleur de l'écharpe reçue en cadeau (tellement en accord avec les couleurs que je porte tous les jours depuis 19 ans), ajouté à la pluie battante qui cinglait les vitres et les tuiles (un vrai temps de Toussaint), m'ont fait passer l'une des journées les pires que je n'aie passé depuis longtemps.

Heureusement, nombre d'entre nous (et nombre d'autres étaient là, présents et affectueux...) mais quand bien même, ce soir, je ne suis vraiment pas pressée d'avoir un jour 47 ans...

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Commentaires
F
Tu dois connaitre le livre de Tobie Nathan sur les rêves... Une piste pour comprendre parfois...<br /> <br /> Bon courage.
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D
evidement je vais la faire ... <br /> <br /> QUELLE COULEUR DE QUELLE ECHARPE ?? <br /> <br /> Pleins de bisous ma Coupine :)) <br /> <br /> <3
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B
L'anniversaire pour une femme, même si elles s'en défendent parfois, c'est sacré. Certains hommes n'ont pas l'air de le comprendre.
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