366/81 - Aujourd'hui (4 avril), ceux que l'on porte

Le 5 avril... grand grand grand moment le 5 avril...

J'avais projeté de partir, seule, au bord du Mare Nostrum pour le week end de Pâques. Voilà que François et sa petite famille ayant annoncé leur venue, j'ai reporté le projet au week end suivant. Je repose bien le contexte, SEU-LE ! J'avais d'ailleurs l'option de dégainer un jour de RTT pour partir dès le vendredi matin. Mais voilà, ma chère cadre de santé, absente actuellement deux semaines et demie par mois pour cause de formation (et de congés) a droit à des jours enfants malades (putain, est-ce que j'avais des jours enfants malades quand je bossais dans le BTP, moâ ???!! Arghhh !!!) et il s'avère que l'un de ses chers bambins (j'exècre les enfants des autres) est tombé malade, retenant sa mère auprès de lui trois jours durant. Donc, en résumé, c'était je bosse le vendredi ou on ne se voyait pas pendant 4 semaines !

J'ai donc bossé.

J'ai donc proposé à l'ado de partir avec moi, s'il en avait envie... Pas de bol, si l'ado a mordu à l'hameçon, j'ai ferré son père qui n'a eu de cesse que de me culpabiliser en me répétant, en boucle "que quand même, ce serait plus sympa de partir en famille, que notre couple était essentiel à ses yeux, qu'il ferait tout pour le sauver, et blablabla, et blablabli..." J'ai donc acquiessé, baissant les bras, de guerre lasse, acceptant de muer mon week end solo en week end famille... Et, dans un élan de mansuétude inconsidéré, j'ai même proposé à M.Parfait de rentrer en tout début d'après midi, après les trans, pour préparer les affaires ensemble.

Et sa réponse fut : "ah, je ne serai pas là, je serai chez grosseilleSansMajuscule".

Dois-je vous avouer que j'ai vu rouge eu égard à la teneur de la culpabilisation sur laquelle il avait agi, et que mon sang n'a fait qu'un tour ? Mais merde ! Mon week end était foutu............. et lui, bien trop content de m'avoir retournée comme une crèpe, s'en est allé rejoindre sa chaudasse au ciné, nous laissant l'ado et moi au mega Castillet...

Ne commentez pas, c'est pas la peine, je sais ce que vous allez dire et vous aurez bien raison ! Et toc !