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Sous les apparences,
14 avril 2013

366/85 - Aujourd'hui (8 avril), itinéraire...

Sourire, lorsque j'entends ce mot, je raccroche toujours "d'un enfant gâté", en souvenir du film de Lelouch où j'ai quasiment découvert Anconina. Ce titre m'inspire bien plus de 100 mots, et deux idées principales, que je vais traiter séparément.

La première : Suis-je une enfant gâtée ? C'est un questionnement récurrent puisque ma mère, d'aussi loin que je me souvienne, m'a toujours appelée ainsi en rajoutant, aussitôt, que je ne devais pas être égoïste, que l'égoïsme était le mal absolu.
Effectivement, aujourd'hui, on peut considérer que matériellement, à l'âge adulte, mes parents m'ont gatée en me donnant des moyens que tous les parents ne peuvent pas se permettre de donner à leurs enfants. Mais n'aurais-je pas préféré être gâtée au moment de mon enfance ? Et gâtée par quoi, d'ailleurs ? Et le double sens de ce verbe m'interpelle, à l'aube de ma 47ème année. Je crois que je suis mure pour l'analyse, ne rigolez pas, j'y pensais très sincèrement ce matin, alors qu'une énième insomnie m'a submergée.

Je suis une adulte gatée, oui, et peut être juste par des parents aimants mais maladroits qui ne m'ont, justement, pas gatée tout au long de mon enfance.
J'ai un rapport particulier à l'amour, je m'en faisais la réflexion ce matin au cinéma, il va bien falloir qu'à un moment ou à un autre, je le dépasse. Pourquoi ne puis-je exister que dans l'oeil de l'autre ? Et justement, celui que je n'ai pas ?

Vous avez trois heures.....................................

Quant à l'itinéraire, il me faut admettre que si je merde considérablement ma vie amoureuse, ma vie professionnelle, ça roule. VA comprendre, Charles...
Et lundi 8 avril, justement, je m'engouffrais dans un premier chemin de ce que je considère comme la dernière bifurcation que j'ai envie de donner à mon avenir professionnel. Parce que si ce que je fais aujourd'hui me passionne, bosser 55 heures par semaine, affronter des émotions (positives et négatives) les unes derrière les autres, y compris lorsque le téléphone sonne un dimanche après midi, à 14h15, ne sera pas envisageable sur du long terme. J'ai toujours dit qu'il y avait les directeurs gestionnaires et les directions passionnés. Je fais assurément partie de la deuxième catégorie et que ce soit en amour ou dans la vie tout court, la passion, ça use. Bientôt trois ans à un rythme infernal ; je ne tiens pas à me faire un infarct' de trop de stress, j'ai déjà suffisamment de risques... Donc je finirai sans doute par faire de la formation ; souvenez-vous, j'y avais déjà pensé lors de ma réorientation, mais j'avais pensé, et plus j'avance, plus je pense que c'était à raison, que je me serais emmerdée dans ce secteur.

Mais à 50/55 ans, finir par ça, bosser juste 35 heures par semaine et pas une de plus, lever le pied peu à peu me paraît un challenge raisonnable.

Lundi 8 avril, je rencontrais donc pour la première fois, dans le cadre professionnel, le directeur du centre de formation aux métiers du social de ma ville...

A suivre donc, d'ici 5/7 ans...

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Commentaires
R
Pour ne rien te cacher, Blanche, je m'y vois assez bien aussi, et pour deux raisons :<br /> <br /> - la première, oui, je crois que je suis assez passionnée pour faire passer beaucoup de choses lorsque celles-ci me tiennent à coeur.<br /> <br /> - la deuxième, je ne suis pas sûre que tenir des années au rythme auquel je vis actuellement, et je pense que d'ici 5/6 ans, j'aspirerai à 35 vraies heures par semaine...
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B
Je te vois bien dans un métier de formatrice. Les formatrices passionnées, c'est passionnant et formateur ;-)
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