366/86 - Aujourd'hui (9 avril), contre le mur.

Vous souvenez-vous de tous mes démélés avec le directeur de pôle à la fin de l'automne et au début de l'hiver dernier ? Démélés qui ont failli me faire péter un cable tant que je me suis battue pour sauver mes 4 postes de soignants, mais que j'ai fini par sauver.

Cet homme arrivé dans l'entreprise en même temps que moi a parfois un comportement bordel-line (pour ne pas dire qu'il est totalement timbré) et est un imposteur, maintenant c'est une certitude. Forcément, la première année, j'étais la seule à pouvoir m'en rendre compte puisque je bossais en sous-main et lui paradait avec nos résultats. Je m'en étais ouverte à une collègue qui avait du mal à imaginer ce que je lui disais. Puis ce con (appelons le ainsi), a pris la direction de la structure dans laquelle elle était et là, son avis est venu rejoindre le mien. UNe troisième collègue, qui peinait à comprendre ce que nous vivions, a à son tour, intégré une structure en formation dont il allait prendre la direction (oui, les cons ça ose tout, directeur de trois structures, même pas peur !).
Elles ont craqué, l'une après l'autre, sont allées vider leur sac dans le bureau du DG et si la réaction n'a pas été immédiate, mardi 9 avril, nous avons appris qu'il dégageait du pôle, qu'il était remplacé par un autre directeur (alleluia) et tout cela, sans que lui-même n'ait été convié à cette réunion.

Et même si, officieusement, je connaissais cette réorganisation depuis un bon mois, vous n'imaginez pas le bien que cette matinée m'a fait.

Et pan, dans sa gueule. Et pan, contre le mur !