Apprendre à désaimer - Leçon n°2
Je l'ai reçu en cadeau de ma Copine, avec ses voeux, et ces mots "J'ai beaucoup pensé à toi en lisant ce livre ! N'es-tu pas un 
peu Marie ?..."
Je viens de le terminer, ce matin, au terme d'une nuit d'insomnie où j'ai écrit une longue lettre dans ma tête... Aurai-je le cran de l'envoyer ?
Et page 104, introspection : les mots-maux résonnent en moi :
Non elle n'avait pas froid. Son front brûlait et ses mains n'étaient pas froides, ni ses épaules, ni ses jambes. Mais glacée, elle était glacée dans son coeur tout entier. Et ce dur glaçon en elle faisait mal.
Elle appuya la tête à la paroi du compartiment, ferma les yeux. Mets tes mains sur mon coeur, mon amour... Tais toi. Tu ne peux pas dire cela. Tout est si loin. Rideau de fer, silence, adieux sans lendemain. Mais cette bête chaude qui bouge ? Et qui réclame son nom. Tais-toi. Elle ne peut pas bouger. Le train roule... les êtres, les lieux ont disparu là-bas, quelque part... Qu'importe, "la vie est ailleurs, au bout du rail". Que la bête se tapisse, entre en léthargie, environnée de froid. Calme. Vide. Coeur de glace. Mais ce n'est pas mon coeur, cela ! Ce n'est pas mon coeur à moi ! Tais-toi ! Tout est si loin. Et la distance diminue : Maubeuge approche. Soit. Mais où est donc toute la tendresse du monde...
Tu as raison, Dany, il y a du Marie en moi... J'ai passé ma journée d'hier à brûler de chaud tout en étant littéralement glacée à l'intérieur... et à trembler comme une feuille, provoquant par là-même quelques inquiétudes et de nombreuses interrogations : "Ca va ma chatte ?"
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F5%2F7%2F57404.jpg)