De retour...

Quelques jours de vacances, pluvieux à 66 % je précise pour les jaloux, et me voilà à nouveau déconnectée des 366. J'y ai pensé, plusieurs fois, et puis j'ai eu la flemme, et je me suis laissée envahir par cette flemme. C'est bien simple, je suis partie avec mon cartable bourré à bloc de mille trucs à lire, de quinze dossiers à parcourir et j'ai procrastiné à donf', je n'ai RIEN fait, ne l'ai même pas entrouvert, c'est dire !

Rien de rien de rien de rien. Ce n'est ni très sérieux, ni très adulte compte tenu de ce mois de mai en gruyère, mais je crois que je sature, simplement. Ou peut être, aussi, que pour la première fois de ma vie, j'ai décidé de m'écouter, moi !

Et pourtant, il va bien me falloir embrasser à bras le corps mes nouvelles fonctions et bosser en conséquence, mais mes conditions demandaient un sursis jusqu'en septembre, conditions qui m'ont été accordées... Je me demande si je ne vais pas en profiter un peu.

Hein ? Finalement ? Est-ce que le monde s'arrêtera de tourner pour autant ?

"Toi, RdT, tu es une femme de devoir". Copine Annie, un jour d'échange à propos d'un emploi du temps un poil contraint...

Et puis, une partie de cet échange qui vous avait tellement interpellés sur le 366/93, qui avait même fait écrire à Largo que j'écrivais pour ne rien dire :
"Vous êtes une battante, incapable de vous conformer à une routine lassante, et vous avez besoin de vivre un peu en dehors des normes. Il vous faut gagner chèrement votre liberté et votre indépendance mais c'est au prix d'une grande culpabilité. Votre sens du devoir fait que vous ne pouvez rien envoyer par dessus les moulins sans être envahie par une immense culpabilité. Vous vous battez en permanence entre devoir, culpabilité, autonomie, indépendance, alors que vous avez besoin de vivre par vous même et pour vous même  !!!"
AH ah aha ha ah... toute mon enfance j'ai entendu que l'égoïsme était le pire des maux, bouh que c'était mochissime et qu'il me fallait lutter contre ça, moi qui étais programmée pour être égoïste puisqu'enfant unique...

"La relation à votre père vous a marquée irrémédiablement parce qu'il mettait toujours l'enfant que vous étiez dans la contrainte, dans le devoir et le travail..."

Hu hu hu, comment dire ? Ben voilà, ça suffit ! J'suis fatiguée, j'ai pas envie, je retourne me coucher :)

Non, j'déconne, allez, j'me bouge les fesses et je vais bosser. A bientôt les Gens. Je me remets aux 366 d'ici la fin de la semaine.